Les licenciements économiques

01/02/2013 00:54

L'embauche d'un salarié est synonyme d'un engagement définitif. Cependant, le licenciement étant un acquis social, il est en soi une forme d'injustice pour certains travailleurs. Les licenciemnts massifs de certains secteurs s'expliquent par un affolement des indicateurs économiques et un manque de perspectives. En effet, les bénéfices tant décriés servent les investissements futurs des entreprises et à leur capitalisation mais aussi à redistribuer une partie aux salariés. De plus, les bénéfices sont souvent interpréter comme une finalité en eux-mêmes mais en réalité le ratio chiffre d'affaire et bénéfice en dit long. Cependant, les grandes entités entrepreneuriales publiques ou privées sont très sujettes à ce flou économique et financier qu'il conviendrait de rassurer par notamment une politique plus sage, plus intelligente et moins onéreuse des investissements, à ne pas confondre avec une politique économique et sociale qui est un des fondements du système économique d'un pays et d'une gouvernance. Pour ce qui concerne les entreprises publiques, l'inviolabilité d'un fonctionnaire c'est justement parce-qu'il est fonctionnaire et qu'à ce titre les salaires sont nivelés par le bas qu'il n'a pas lieu de remettre en cause. Ce sont des salaires d'Etat, dans le sens service public et donc budgetisé, représentatif d'un corps de métier plutôt de vocation. Les plus que l'on pourrait admettre seraient de l'ordre du mérite. Les salaires des grands patrons du secteur privé sont en réalité des revenus en grande majorité et doivent s'apprécier sous l'angle de l'intéressement, de la rentabilité, de la bonne conduite des affaires et de la bonne renommée. Un des problémes urgents à régler est celui des représentations qui n'entrent pas dans ce cadre juridique de la rémunération professionnelle ou du salaire, puisqu'à ce niveau de l'exercice de la profession, l'on parle de cahier des charges, au même titre que la personnalité morale d'une entité économique. L'exigence morale est la condition sine qua non d'une représentation saine, puisque représentée.