Le E-commerce

16/02/2013 21:47

Le e-commerce ou le commerce électronique est le nouveau visage d'un mode de vie et de consommation du monde contemporain. L'outil sur lequel il repose est la construction et l'harmonisation entre les techniques de l'audio-visuel, de la télécommunication, de l'électricité, de l'électronique, de l'informatique et dans une non moins moindre mesure de la dactylographie, dit autrement la naissance de l'ordinateur. Ainsi, on s'aperçoit que ce calculateur de valeurs infimes et transmetteur de données numériques qu'est l'ordinateur, est un parachèvement autonome d'inventions de types sciences physiques ayant eu, à un temps T atomique, une convergence commune pour former un nouvel organe ou sens, l'inter-net ou l'interconnexion d'un réseau de communication. Cette conception d'une projection économique et sociale comme virtuelle des échanges ou transactions, des écrits ou mails, des nouvelles ou informations interactives est un rapprochement intelligent entre une économie techniquement avançée et une société en voie de développement en théorie évoluée. Cette dynamique entrepreneuriale et sociale d'un genre nouveau, offre une seconde vie à une partie de l'économie et un nouveau souffle, une ouverture transfrontalière considérable et une perspective positive des affaires et des relations sociales. Le résultat d'une telle combinaison en est une économie d'échelle synergique significative si bien conduite et exploitée et un effet de levier démultiplié à tous les niveaux. En effet, le marché du travail, les places boursières, les investisseurs institutionnels et les financiers opportunistes, le monde des entreprises, des loisirs et des distractions ainsi que les organes d'Etat et Institutionnels pour ce qui est des principaux acteurs ont adhéré, adopté ce nouvel outil et ont concourru à sa renommée et réussite. Cependant, ce nouveau moyen de communication, de transaction et de relation humaine a quelque peu bousculé l'ancienne économie et provoquait la bulle spéculative de l'internet par un engouement excessif et non mesuré des investissements. En effet, projet presque pharaonique par sa puissance médiatique et financière qu'exigeait sa mise en place, le succès de l'internet résidait dans une manière stratégique orchestrée et progressive de sa conduite, de son déploiement et développement, et non dans une simple optique d'utilisation car en soi, l'internet est déjà une invention performante, attrayante, innovante, valorisante, potentiellement intéressante et presque silencieuse. Interactive, l'exploitation de l'internet, par un retour immédiat de son utilisation, offre une mine d'information sur les internautes et leurs potentialités. En effet, les outils de mesure tels que le nombre de visites, les clics, les liens hypertextes, les enquêtes ou les sondages, les espaces personnels, les messageries ou encore les forums sont autant d'éléments à analyser, à quantifier, à cartographier, à répertorier et à optimiser. Cette diversité de la navigation internet et de son exploitation, la richesse des contenus, les temps de passages et de présences sur la toile, les techniques de renvoie ou de redirection, les référencements naturels, achetés ou ultra-ciblés, les achats d'impulsion ou réguliers organisent le marché de l' internet, le hièrarchisent naturellement, viennent l'enrichir et l'enchérir par sa qualité et technicité, boostent les services des grands opérateurs, pérennisent la notoriété d'une marque ou d'un site, de-sclérosent certaines carrières et professions et désengorgent des services et des tâchent laborieuses et "ralentissantes" déjà poussées dans leurs limites et apportent enfin, une plus grande souplesse des affaires, rendues au fil du temps inefficaces et plus rentables. L'internaute en inter-agissant sur la toile fait le marché et le réactive, nourrie son activité et sa dynamique, augmente son potentiel, oriente les investissements et structure le réseau par sa manière de l'utiliser, son niveau d'exigence et le temps qui l'y consacre. Cependant, comme tout outil innovant, il faut l'organiser et l'orienter plus justement, le réglementer, le rendre accessible et en limiter les usages abusifs ou n'entrant pas dans le cadre d'un développement économique, d'un épanouissement personnel, éthique et d'une finalité sociale, humaine et consensuelle. Son objet est certes une réponse à une réalité économique mais aussi et dans le plus grand des paradoxes, l'internet est devenu un lieu et un moyen d'expression audio-visuel interactif puissant, tels que les réseaux sociaux, les sites de défense des consommateurs, de dénonciations et de dérives en tout genre et est en soi, un danger et une mise en garde contre toute dépendance énergétique inhumaine et inutile. Les différents types d'exploitants que l'on voit apparaître sont les entreprises de commerce ou e-commerce, les grandes marques et les industries, notammnent de pointe ou le e-vitrine, les entreprises de vente par correspondance ou e-vendeur, le monde de la finance (banques, assurances, sociétés de crédit, agences financières) ou e-finance, les prestataires de services, notamment les postes, les administrations publiques ou privées, les transporteurs, les agences de voyage ou encore les grandes surfaces ou e-service...On s'aperçoit donc qu'il y a un transfert d'une partie de l'économie déjà existante vers ce nouvel outil et une restriction quant à son application, inhérente à la profession exercée. En effet, certaines activités ne se prêtent pas vraiment à la vente par internet, comme par exemple le luxe, pour des raisons de dévalorisation ou encore les commerces de proximité pour des raisons humaines évidentes, les oeuvres d'art, les entreprises pharmaceutiques car réglementées et non à vulgariser, les industries...L'internet est en fait un moyen plus libre, autre, grand public de développement économique, un atout suplémentaire pour certaines expertises, une opportunité et aussi et à ne pas oublier, un service informatique qui puisse suivre et optimiser les différentes expressions mais certainement pas, la panacée pour libérer l'homme ou le rendre plus humain.